Contrails ! Le tableau de F-PMTR

L'observateur attentif ne trouvera pas de compas.
En fait, il y en a un, l'afficheur MGL peut donner le cap (plutôt bon) établi par les magnétomètres de la centrale qui fourni de plus les infos des accéléromètres et des gyros pour l'horizon.
La disposition est classique, le conservateur de cap est remplacé par un PDA (Palm) connecté à un GPS "souris" et sur lequel tourne Flight Master qui est un génial programme de navigation.

Photo Michel Riazuelo

J'ai actuellement un CLIE mais j'ai un Tungsten T3 qui est prêt à le remplacer (monté à l'horizontale). Malgré ce que peut laisser croire la photo, il est bien lisible dans toutes les conditions d'éclairage. Il est quasiment toujours exploité dans sa fonction HSI qui est extrêmement pratique, l'AIRMAP 1000 est utilisé pour sa carte déroulante. Dans 99 % des cas je suis le pilote-navigateur et cette config (+ les cartes et le log de nav) est très confortable et sécurisante.

Le mano de PA ne s'impose pas avec une PF mais il est très intéressant de savoir comment on vit !
La place gagnée avec le MED 80 qui regroupe tous les paramètres moteur et la longueur réduite du transpondeur Microair m'ont permis d'installer une boite à gants, fort pratique. J'ai fixé l'alticodeur sous son plancher et j'ai encore quelques câbles qui folâtrent ... La deuxième bille est pour celui qui veut tâter du VLA en place droite, et c'est pas du luxe !

Photo Michel Riazuelo

La console centrale est plus originale, et après 250 heures de vol je n'en changerais pas, même contre deux barils de ....
La main gauche est pour le manche et le PTT. La main droite fait tout le reste sans quasiment bouger, hormis la manoeuvre de la pompe électrique-volets, et les réglages VHF et transpondeur. Le bout de durite est ce que j'ai trouvé de mieux pour bien distinguer du bout des doigts, la commande du trim de profondeur.
En parlant de doigts, les freins (à disques) se manoeuvrent avec l'index et le médium !

Le choix de cette disposition avait un objectif ergonomique, mais aussi de simplification et de réduction de longueur du câblage. Il n'y a que les trois câbles d'alimentation qui viennent du TDB et le câble de masse (oui je le confesse, je n'en ai mis qu'un !) qui file direct vers le ground block.
Toutes les commandes électriques sont montées sur une platine fixée au tunnel par trois vis et il n'y a pas de connecteur !
Le démontage et le montage du tunnel sont très faciles.

Michel Riazuelo