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Contrails !

Contrails ! Le tableau de LX-NIT

Tableau IF
Photo Manuel Bonniot

 

Manuel bonniot nous livre ses choix techniques lors de la conception de son tableau de bord.
Cette page reflète ses options personnelles et non celles de Contrails !

 

Tableau de bord du MCR-4S n° 37

Ce tableau a été conçu dans l'optique un peu particulière de coller à la règlementation vol de nuit, en restant sur un budget le plus modéré possible.

INTRUMENTATION

L'élément principal est l'EFIS Dynon, déjà détaillé sur ce site. Il permet d'avoir en instruments primaires, l'horizon, le gyro directionnel, le vario et la température extérieure.
Les cadrans traditionnels diam. 80 pour l'alti et le badin sont là surtout parce que le pilote a l'habitude de leur présentation. Le Dynon sert alors de backup, ce qui m'a été bien utile lorsque l'alti, tout certifié qu'il est, est tombé en panne.
Le turn coordinator remplit sa fonction de deuxième horizon et d'indicateur de dérapage.
L'API sous le Dynon gère les trims, les volets, et le pilote automatique.
Le transpondeur est un Microair T2000, qui affiche aussi le niveau de vol et accessoirement le voltage. Il a aussi une alarme sous et survoltage intégrée.

La partie radionav a été l'objet de nombreuses cogitations. Pour le vol de nuit comme pour le vol on top, il faut un moyen radionav agréé, c'est à dire un VOR ou un GPS IFR. Ces derniers sont hors de prix, avec une cartographie pas idéale pour le VFR, ce qui m'a fait pencher pour le Bendix King KX 125, qui outre d'être de loin le moins cher des com/nav, affiche en plus la radiale TO ou FROM, et a un CDI digital intégré.
J'ai ajouté un indicateur VOR KI206, qui est requis dans la réglementation française. Bien sûr, l'utilisation d'un VOR peut paraître désuette, mais ceci est un autre débat !
Un GPS 12 canaux est indispensable pour piloter le PA. Cela exclut le King KMD 150 et dérivés, très beaux, mais captant seulement 8 satellites, et obligeant alors à rajouter un récepteur GPS 12 canaux (garmin GPS 35) et un APIMIX, ce qui n'est pas très économique.
La meilleure solution semblait donc un GPS portable Garmin, en l'occurrence le 196, qui offre en plus des 12 canaux, une cartographie infiniment supérieure aux modèles fixes, et pour un prix comparativement dérisoire. Il a donc été intégré au tableau de bord, mais avec le support d'origine, pour pouvoir l'extraire très facilement.
Pour 3000 euros, on a donc une com, un VHF Omni Range">VOR et un GPS cartographique. C'est aussi le coût d'un COM/GPS GNC 250XL, souvent utilisé, mais pourtant homologué seulement pour le survol maritime (pas vol on top, pas vol de nuit), et proposant une cartographie plus que sommaire.

Le dernier instrument "intéressant" est à droite en jaune, le Fuel-Flow MGL Avionics, proposé par Delta-Oméga à un prix extrêmement attractif.
Comme il n'est pas compatible avec les jauges du MCR, il faut renseigner manuellement la quantité de carburant initiale, idéalement au moment des pleins, puisqu'alors on sait exactement le nombre de litres présents. On connaît alors notre consommation instantanée, le nombre de litres restant, et le range en fonction de la vitesse programmée dans l'instrument.
En outre, le capteur présente l'avantage que si la turbine se bloque, le carburant passe quand même, ce qui n'est pas le cas pour tous les fuel-flow.
Sur le retour copilote du tableau, se trouve une prise com, qui permet de connecter son ICOM directement à l'antenne VHF extérieure, au cas où la VHF de bord flancherait.

ELECTRICITE

Les inter-breakers à gauche sont : pompe, feux de nav, strobes, phare 1 et phare 2.

En dessous : Contact batterie-alt 1 (rouge), alt 2 (noir), et key switch traditionnel. L'avion est donc équipé avec un deuxième alternateur, situé sur l'emplacement pompe à vide.

Partie droite : tous les breakers sont apparents, ce qui était un impératif lors de la conception du tableau, pour faciliter les check-list et l'analyse de problèmes électriques éventuels.
Le switch-guard abrite l'inter "alt feed", permettant d'alimenter le bus essentiel directement depuis la batterie.

CONCLUSION

A l'utilisation, le seul petit bémol concerne le transpondeur, dont le sélecteur de code est assez sensible et pas facile à maîtriser en atmosphère turbulente. Sinon, cette installation me satisfait pleinement.

Manuel Bonniot

 

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01-01-2014 à 13:45:14

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