L'air a deux gros défauts pour le constructeur soucieux de performances : il est invisible, et il suit des lois qui lui sont propres, sans tenir aucun compte des désirs du concepteur.
La conception d'un carénage repose sur des règles empiriques, mais comment savoir si "on a juste" avant de mettre l'avion en vol ?
Les frères Wright l'avaient compris bien avant leur premier vol : on ne définit pas une forme ou un profil à partir de rien.
La soufflerie est indispensable au concepteur.
Le candidat de choix est le souffleur à feuilles, présent dans quasi tous les garages "avec jardin".
Mais ça ne marche pas bien.
L'air en sortie de turbine est inhomogène et tourbillonnaire, rien à voir avec l'écoulement rencontré en vol.
Les résultats observés sont sans aucun rapport avec la réalité.
Comment rendre le flux laminaire, pour des observations significatives ?
Élaboré par la IF-Team, le QLDSB répond à notre cahier des charges.
Un dispositif exclusif monté en sortie de turbine permet de maitriser le flux.
Ainsi modifié, le souffleur de base devient un instrument mobile très efficace pour les tests ponctuels.
Malgré le caractère limité de notre QLDSB, le comportement des fils de laine semble assez conformes aux relevés à l'huile effectués en vol.
Étude pour un futur projet de carénage.
Encore un peu de mise au point, peut-être...