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Allumeur n.m :
Dispositif permettant l'allumage des propergols au démarrage d'un moteur.Booster n.m. :
Propulseur d’appoint. Peuvent être à propergols solide
ou liquides.
Chambre de combustion n.f. :
Enceinte où s’effectue la combustion des ergols dans un moteur fusée
à liquide. La chambre de combustion est alimentée sous forte pression
au travers des injecteurs. L’échappement des gaz de propulsion s’effectue
par le col de la tuyère.
Col n.m. :
Partie la plus étroite de la tuyère d’un moteur fusée.
Il sert à accélérer le débit des gaz de propulsion.
Le col de la tuyère est le siège d’intenses contraintes thermiques
et d’une forte érosion. Il est souvent réalisé en
matériau composites ou en céramique.
Consommable :
S’applique à un élément qui ne s’utilise qu’une
seule fois, par exemple un lanceur.
Convergent n.m. :
Partie d’un moteur fusée reliant la chambre de combustion au
col de la tuyère.
Cryotechnique :
Du grec kruos : froid. Technique mettant en jeu les très basses
températures. S’applique à l’hydrogène et à
l’oxygène liquides.
Cryogénie n.f. :
Technique permettant d’obtenir les très basses températures.
Débit n.m. :
Quantité d’ergols consommés par seconde dans un moteur
fusée. Pour le moteur Vulcain d’Ariane V, il atteint 250 kg/s.
Divergent n.m. :
Partie évasée de la tuyère d’un moteur fusée,
située en aval du col, servant à poursuivre la détente
des gaz de propulsion et à les accélérer. La longueur
du divergent est favorable à la poussée. Elle est cependant
limitée par la masse, l’encombrement et la traînée
aérodynamique, c’est pourquoi les étages inférieurs,
fonctionnant dans l’atmosphère, ont des divergents plus réduits.
EAP :
Etage accélérateur à poudre.
EPC :
Etage Principal Cryotechnique.
Injecteur n.m. :
Elément d’un moteur fusée servant à pulvériser les
propergols liquides dans la chambre de combustion. Un injecteur comporte de
très nombreux orifices soigneusement calibrés.
Lanceur n.m. :
Véhicule capable de propulser vers l’espace une charge utile.
Tous les lanceurs actuels sont consommables, à l’exception de la
navette spatiale américaine dont une partie, l’Orbiteur, est réutilisable.
Ils sont propulsés par des moteurs fusée et décollent
verticalement.
L’essentiel de la masse d’un lanceur est constituée par les
ergols. La durée de leur fonctionnement est en générale
très brève : 10 à 20 minutes.
Il existe quelques projets de lanceurs décollant à la
manière d’un avion, pour des charges utiles de faible masse.
MPS :
Moteur à propergol solide.
Nominal :
Se dit d’un processus lorsqu’il est conforme à un déroulement
préétabli.
Pogo :
Nom donné à un mode vibratoire longitudinal des étages
à liquide, résultant du couplage entre vibrations de structure
et de lignes d’alimentation. Du nom d’une échasse à ressort
populaire aux Etats Unis.
PAP :
Propulseur d’appoint à poudre. Propulseur auxiliaire employé en
2 ou 4 exemplaire sur certains lanceurs pour accroître la poussée
initiale. Sur Ariane V, les deux propulseurs d’appoint fournissent 90 % de la
poussée au décollage.
Poussée n.f. :
Force délivrée par un moteur fusée, résultant
de l’éjection des gaz.
On calcule sa valeur maximale par la formule :
Pyrotechnique adj. :
Mettant en jeu des poudres et des explosifs.
SCAR :
Système de Contrôle d’Attitude et de Roulis. Sur les lanceurs
Ariane, petits moteurs dits à gaz froids servant à orienter
les étages orbitaux.
Turbopompe n.f. :
Pompe alimentant la chambre de combustion en ergols liquides. Elle comporte
une turbine entraînée par des gaz à haute pression et tourne
à un régime très élevé : 10 000 à
70 000 tours par minute. Selon le type de moteur, l’échappement se fait
séparément, ou est réinjecté dans la tuyère
ou la chambre.
Dans les moteurs cryotechniques, la tenue des joints et des roulements au froid
est très délicate à réaliser.
Tuyère n.f. :
Elément d’un moteur fusée servant à détendre et
accélérer les gaz de propulsion, créant ainsi la poussée.
Elle comprend une partie rétrécie, ou col, où ont lieu
des phénomènes soniques, et une partie aval en forme de coquetier,
le divergent.
La tuyère des moteurs de forte puissance est orientable pour permettre
le guidage du lanceur.
Vibration n.f. :
Le fonctionnement des moteurs-fusée s’accompagne d’intenses
vibrations. Sur les lanceurs à propergols liquides, le couplage
entre les modes vibratoires hydrauliques et ceux de la structure du lanceur
ou des tuyauteries d’alimentation, peut provoquer une résonance
destructrice (Effet Pogo).
Pour atténuer ce phénomène, des amortisseurs fluides
sont montés sur les lignes d’alimentation du moteur pour éviter
les fluctuations de débit, et donc de poussée.
Les différentes parties du lanceur et la charge utile sont liés
par des éléments élastiques amortisseurs.
On évite également d’exciter les modes de vibration critiques.
Ainsi la fréquence de pilotage des tuyères est supérieure
à la fréquence de résonance de la structure.
Sur plusieurs lanceurs américains d’anciennes générations,
on conserve certains boîtiers électroniques devenus inutiles
pour éviter de modifier les modes vibratoires de l’ensemble.